Chambre 101: Ellen Damen et Sheena Wilson

Chambre 101... Ah, la voici. Je traînais mes vieilles basckets dans ce dortoir depuis bientôt une demie-heure, sans arriver à trouver la chambre que l'on m'avais indiqué. A vrai dire, je commençais à désespéré sérieusement. je n'étais pas arriver depuis bien longtemps et, de toute évidence, la réalité du système burocratique de cette endroit m'échapper encore en grande partie. je soupirais. un drôle de soupire. je ne saurais pas vraiment le décrire. Je dirais que c'étais un mélange entre un cri de joie, et un râle désespérant. Je regardait attentivement la porte devant laquelle j'avais attérit... Une porte assez classe, rouge foncé, avec une poignée munit d'un digicode. je sortais alors le bout de papier chiffoné que l'on m'avait "gentiment" transmis... Dessus était marqué un code à dix chiffres, et une indication gribouillés rapidement au stylo bleu : ne transmettre à personne. Pas de soucis là dessus. Je me épêcha de rentrer le fameux code, qui fut, si je peut me permettre, trop simpliste à mon goût et je découvrais enfin mon antre... Enfin, notre... La première chose qui fut celle qui me titillait le plus le regard fut la présence d'un deuxième lit, a côté du mien. Enfin, à côté du premier. Cette nouvelle radieuse eut pour effet de me pincer singulièrement les lèvres, et de me froncer les sourcils. tant pis... J'avançais dans cette chambre bien meublé, muni de deux grands lits noirs, deux petites tables de chevets, deux lampes deux étagères... Décidément, tout allé par deux... Mon coeur se pinça encore plus. Mais la colère ne me monta pas encore à l'esprit. je posais mon eastpack noir sur le premier lit, et regarda dans une des deux armoires. Ce n'était pas mes vêtements. ils étaient dans la deuxième, non loin de la première. je soupirais une nouvelle fois, et m'asseyais sur le premier lit, en posant mon casque de musique sur les oreilles... ça n'allait pas être de la tarte...

Lorsque j'arrivais à River Hall, on m'avait donner un code à 10 chiffres, celui de ma chambre. Je trouvais tout de suite la chambre 101.
Je devinais que j'aurais un ou une invitée, vu qu'il y avait deux lits... Je ne me préoccupais pas de ce détail. Je rangeais mes affaires dans une armoire, posais mon oreillé fetiche sur mon lit, et sortis immediatement de la chambre. Je me sentais depaysée.
Je sortis dans le parc, prendre l'air. Je restais une bonne heure assise sur un banc, à méditer.
Je decidais enfin de retourner dans ma chambre.
Lorsque j'y arrivais enfin, je découvris une jeune fille rousse, allongée sur son lit, un casque de musique dans les oreilles. Elle avait l'air légerement plus agée que moi.
Elle avait les yeux fermés, mais ne dormais pas, car on pouvait l'entendre chantonner la chanson qu'elle écoutait.
Je m'approchais d'elle et lui tappotais l'épaule, elle se dressa en un grand sursaut, qui, interieurement, me fit bien rire.

-Salut, moi c'est Ellen Damen ! J'ai 17 ans, je viens d'Espagne ! Et toi ? C'est toi ma nouvelle colocataire ? D'ou viens-tu ? Tu as quel age ? Comment t'appelles-tu ?

J'étais très surprise de ma spontanéité, d'habitude, j'étais vraiment très timide et discrète, peut-être l'envie de prendre un nouveau départ ?
J'attendis sa réponse...

Je dut avoir l'air sérieusement cruche pendant quelque minutes. La spontanéité rayonnante de cette nouvelle venue, qui, pour toute personne d'ordinaire normale, irradirait dans toute la pièce de manière contaminative, m'avais laissé complétement abasourdie. De toute évidence, la gaité ça ne me réussissais pas... Je restais donc planté là, la bouche ouverte, et l'aire un peu stupide, jusqu'à ce que mon cerveau engourdit par les énergies négatives se décident à réagir. Je ne répondis pas tout de suite. Je me reposais d'abord sur le lit que j'avais pris pour le mien, en croisant méthodiquement les jambes. J'étudiais ensuite chaque partie de la question. Pendant ce temps, j'étudiais la nouvelle venue. A peu près ma taille, mais l'air un peu plus jeune que moi. Elle était brune, avec des cheveux détachés, aux épaules. Ses habits étaient plutôt sobres, mais lui allait bien. Ses yeux étaient marrons, pétillants, étrangement joyeux. Oui, c'était une fille d'apparence calme, et amicale. Je ne savais pas vraiment comment le prendre. J'hésitais entre le désespoire, la franche indignation, la non réaction, et la tentative d'accroche. Finalement, je choisis la dernière option. quitte à passer une semaine en sa présence, il en vallait de mon honneur que j'y mette de la bonne volonté. Alors que la dite Ellen commençait visiblement à perdre espoire de toute activité venant de ma part ( ce devait être visible, j'avais fermé mes yeux sur mon lit) j'ouvris enfin la bouche pour commencer à parler.

- Sheena. J'm'appelle Sheena Wilson. Je viens du Colorado. De Denver. Et j'ai 18 ans.

Je n'avais pas jugé bon de répondre à la partie sur la colocation. De mon point de vue ça me paraissait franchement visible. Je n'avait pas non plus bougé mon corps du lit pendant que je parlais. J'avais simplement tournais la tête vers elle en ouvrant un oeil de son côté. A la fin de ma "tirade", je poussais vers elle une main de salutation, comme le voulais, je crois, la politesse. Ce n'étais pas dans mes habitudes, une telle atitude, mais là, Quelque chose était différent. Je commençait à croire qu'Ellen et moi on pouvait bien s'entendre. Et attention, je ne disais pas ça à tout le monde. C'était même très rare. Je le dévisageais en attendant une réaction, laissant une ultime question à la porte de mes lèvres. J'avais bien compris que cet établissement n'était pas normal. Tout le monde dans cet université était bizarre. Pour la simple et bonne raison qu'à bien entendre les messes basses, je n'était pas la seule a avoir un pouvoir. Je me demandais bien quel était le sien, car à son attitude, elle en avait un aussi...

[Desolée, j'ai pas trop de temps, c'est pour ça que le RP est très court... Je me rattrape au prochain =)]

- Sheena. J'm'appelle Sheena Wilson. Je viens du Colorado. De Denver. Et j'ai 18 ans.

Je restais un moment plantée là, comme un décor, cherchant un sujet de conversation. Je venais d'arriver, je ne voulais pas passer pour "la petite timide", ou je ne pourrais jamais me defaire de cette image.

-Ah oui ! Et, ça fait longtemps que tu sais ? Enfin, pour ton don. Et, à propos, c'est quoi ton don ? Tu es étudiante en quoi ?

Je ne parle pas un peu trop, là ? Si, surement...
J'attendais sa réponse. Quand on la regarde, elle est vraiment jolie ! J'adore ses cheveux ! Son maquillage lui allait super bien, et ses vêtements étaient chouette. Je l'enviais. Ca a toujours été dans ma nature d'envier les autres, je ne me trouvais rien de special. Pas de style particulier, pas de joli visage, etc...

J'haussais un sourcil désinvolte. Ma colocataire avait visiblement un don pour poser une suite de question sur une même phrase. Mais ce ne fut pas la première chose qui m'ettona. Ellen avait bien un don... C'était donc vrai, cet endroit n'était pas normal. Effrayant. Attention, dans mon vocabulaire, effrayant n'est pas un mot à connotation péjorative. Non, ça veut littéralement dire merveilleux. Enfin un endroit où le bizarre n'avait plus la même signification. Partout ailleurs, nous étions bizarre. Des mutants, des super-héros, des monstres... Mais ici, nous étions normaux! Bizarre serait alors un complétement dépassé, qui ne voudrait plus rien dire... Fantastique. Un sourire radieux s'accrocha alors à mes lèvres, sans que je le remarque. Maintenant, j'étais parfaitements détendue. Première bonne nouvelle. Mais cette impressionnante surprise fut bientôt balayé par la curiosité. Qu'est-ce que cette endroit pouvait caché comme "mutant". J'avais hâte de savoir quel genre de pouvoir les autres élèves pouvaient avoir. Mais il fallait bien que je m'atelle à répondre, et ceux par mon propore pouvoir:

- Je sais depuis mes 4 ans... Peut-être moins. J'm'en rappelle plus des mas.

J'ouvrais la bouche pour continuer, mais je juger plus utile de faire une démonstration visuelle de mes capacités. A regarder la chambre, commençait à faire sauter des choses s'avérerait mal vu. Comme pour les ampoules. J'allais devoir me contenter de la version étincelle de la chose. Je ne sais pas pourquoi j'étais plutôt déçue. J'aimais le spectaculaire. Je m'assis sur le lit, en indiquant du regard à Ellen la paume de ma main. Je m'appliquais alors sur celle-ci a faire danser de nombreux petits éclairs, reliant mes doigts entre eux pendant quelques instants. Mais, quand la démonstration fut suffisante, je préférais m'arrêter. Je me rappelais bien que trop d'énergie statique avait un effet horriblement néfaste sur mon fragile équilibre capillaire. Je regardais alors Ellen dans les yeux.

- Le contrôle de l'électricité. Et je suis étudiante en psychologie.

Je restais assise sur le lit, a dévisageais la jeune fille deant moi. Mon esprit tortueux m'imposer un petit jeu. J'essayais de deviener son pouvoir. A mon regard, on aurait put savoir. Mes cheveux plutôt imposant, mes vêtements noirs, mes vans... Quand à Ellen, c'était un mystère. Je n'arrivais pas à trouver l'indice qui pouvait m'éclairer. je n'aimais pas poser de question, mais je devais m'avouer vaincu. J'en étais obligé.

- Et toi? Demandais-je simplement.

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